La philosophie du Yoga : Yamas Niyamas (Les Yoga Sutras / Pantajali)

 

Les Yoga Sūtras ( 1er ou 2è siècle de l’ère chrétienne, qui peut se traduire par  » le fil du yoga »  ) et attribués à Patañjali (texte de référence du Hatha Yoga) sont un recueil de 195 aphorismes (sūtras), qui sont des phrases courtes, brèves,  destinées à être facilement mémorisées.

Il s’agit d’un ensemble de règles structurant cette discipline spirituelle qu’est le yoga et qui  comportent une éthique, une pratique, une méditation.

Les Yamas et Niyamas font partie des 8 membres du Yoga ( ashtanga yoga)

 

LES YAMAS ET LES NIYAMAS : LES VALEURS , UNE CERTAINE ETHIQUE DU YOGA …en dehors du tapis

Il ne suffit pas de pratiquer les asanas ( postures ) il est essentiel d’en connaître leurs fondements éthiques. J’espère que ces principes , ces outils que nous avons tous en nous , sauront accompagner votre quotidien et révéler une part de la dimension invisible du yoga, ces petits quelques choses qui font écho , qui résonnent en nous et que nous devons tenter de nous approprier .

La façon dont je parle , dont je vis , la manière de me comporter vis vis de moi même , vis à vis des autres, est le fil conducteur de mon quotidien.
En cela , je m’ engage à vivre selon mes plus profondes valeurs, convictions et je me transforme, jour après jour, pour tendre vers plus de liberté , plus de sagesse.

Les Yamas et Nyiamas se transposent alors dans tous les aspects de la vie, y compris dans la pratique des asanas , mais ils ne sont en aucune manière des objectifs, de préceptes mais bien une ligne de vie.

LES 5 YAMAS ( les règles de vis dans les relations aux autres)

Ahimsa : La non-violence. Développer la compassion envers soi et tout être vivant.
Satya: La vérité. Se commettre à des communications et actions honnêtes, afin que se fomentent de bonnes relations.
Asteya : Le désintéressement (au sens propre et figuré).
Brahmacharya : La modération. Savoir user de son énergie avec sagesse.
– Aparigraha : Le non-désir de possessions inutiles

LES 5 NIYAMAS ( Les règles de vie vis à vis de soi)

Ils sont des principes qui permettent de vivre en développant la bienveillance.

Shaucha :La pureté, Cultiver le fait de nettoyer le corps, l’esprit, le cœur.
Santosha : Le contentement. La satisfaction dans l’expérience immédiate, l’acceptation.
Tapas : L’ascèse, la pratique dans son juste équilibre
Svadhyaya :L’ étude du Soi (sa véritable nature), et l’études des textes sacrés, fondamentaux.
Ishwarapranidhana :Le lâcher prise,  l’abandon à ce qui est plus grand que soi. Donner un sens, une attention particulière aux petits instants.

 » Nous vivons de façon superficielle sans être attentifs , nous regardons et nous ne voyons pas …Quand on cesse de vivre à la périphérie et qu’on laisse tomber ce qui n’est pas essentiel, on se rapproche de la source, de l’essence.. » VIMALA THAKAR

J’ai résumé succinctement  chaque principe, mais c’est loin de rendre compte de la richesse de chacun d’entre eux. Il conviendra de lire les nombreux commentaires qui en ont été faits, et édités ,notamment ceux de Françoise Saget.

Namasté😊🙏


 

Le Pranayama ou les techniques du souffle en Yoga

Namasté tout le monde 😊🙏

Quelques éclaircissements sur la notion de Pranayama, aspect fondamental ( complexe) dans la pratique des postures et de la respiration qui , je l’espère vous permettront de donner du sens à votre pratique.

Elle s’expérimente en posture assise , en prenant conscience de son souffle et de son passage à l’entrée du nez , une des 9 portes du corps, mais aussi du son subtil et vibratoire , intime , que produit le mouvement de l’air dans la boîte crânienne au niveau d’âjnâ chakra.

La respiration qui accompagne les postures ( asanas en sanskrit ) permet aux poumons d’acquérir une meilleure expansion , et à la cage thoracique une plus grande souplesse et fluidité.
Le pranayama ( techniques du souffle ) a pour effet de purifier le système nerveux et d’augmenter le flux de Prana (énergie contenue dans l’air) dans l’organisme. Il vise au contrôle du souffle mais également de l’énergie et de la pensée, grâce aux liens étroits entre respiration, énergie et mental.

En Yoga, la respiration est présente, …toujours et est essentielle.
Les postures et le souffle ( prana) sont en lien étroits, et installer une bonne respiration favorise l’harmonie dans le corps, en éliminant les noeuds, les blocages, sièges des craintes, des peurs , des émotions, des angoisses.

Même si la respiration est naturelle et réflexe, au quotidien nous respirons mal : une respiration trop courte , irrégulière , mal gérée, car directement liée aux émotions.
Le yoga nous fait prendre conscience du système respiratoire, de l’Inspir , de l’Expir, des rétentions poumons pleins, des rétentions poumons vides
et du coup, permet d’apaiser le mental en développant l’attention et le mode de pensée par une respiration lente et profonde.

Prâna est l’énergie vitale. Elle loge dans le corps subtil, et circule grâce aux nadis ( canaux) ,nommés IDA, qui est relié à la narine gauche, qui représente le féminin, le côté lunaire, et le passé en gérant nos émotions, et PINGALA relié a la narine droite représentant le masculin, le dynamisme , le solaire et le futur…alors que l’air inspiré et expiré, est au niveau du corps dense, le corps physique.

Ida et Pingala se croisent en six principaux chakras
( roues) situés le long de l’axe vertical , votre colonne vertébrale. Ils transforment et redistribuent l’énergie dans les différents corps (physique, subtil, mental et causal) .
Le bon fonctionnement du corps pranique dépend de la pureté des Nadis et des Chakras, et de celle de l’appareil respiratoire.

LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE PRANAYAMA
La plupart des techniques de pranayama se font par le nez , et malgré la complexité de certaines techniques, le plus important à mettre en place sera la conscience du souffle et la qualité de l’attention qui lui est portée.
D’une manière générale les effets du pranayama sont apaisants, même si certains activent la chaleur et la vibration dans le corps physique, et il sera important de mettre en place et d’ajuster un axe vertical bien étiré et un alignement de la colonne cervicale jusqu’au sommet du crâne en posture assise, en installant la respiration yogique ou respiration complète mobilisant la totalité des poumons.

La respiration yogique complète se divise en trois parties :
. La respiration abdominale :
Elle se situe dans la région abdominale. L’inspiration se fait tout en laissant descendre le diaphragme, l’abdomen lui, se dilate et la partie inférieure des poumons s’emplit d’air. Plus le diaphragme s’abaisse, plus la quantité d’air, qui rentre dans les poumons, est grande. Dans l’expiration, la région abdominale est entraînée vers l’intérieur , le nombril se rapproche de la colonne.
. La respiration thoracique
Elle se situe au niveau de la cage thoracique. À l’inspiration,  les basses côtes  s’écartent et s’élèvent, la partie médiane des poumons se remplit d’air, l’espace thoracique s’élargit, la poitrine s’élève. À l’expiration, les côtes s’abaissent, le volume thoracique diminue, la poitrine se relaxe.
. La respiration claviculaire
Elle se situe au niveau des clavicules ou la partie supérieure des poumons. Dans l’inspiration, les clavicules se soulèvent. À l’expiration, les épaules se relâchent et les clavicules s’abaissent lentement.
Le sens de ces trois étages est ascendant, ample, et le temps d’expir est supérieur au temps d’inspir, ce qui favorise la qualité de circulation et de diffusion de prana à l’intérieur du corps subtil.

QUELQUES PRANAYAMAS :

.Ujjayi pranayama : la respiration au niveau de la glotte  (victorieux)

A l’inspir la glotte est légèrement contractée, produisant un son profond et doux , à l’expir la contraction se fait un peu plus haut produisant un son légèrement différent. La respiration est lente, profonde et régulière. Respirer par les narines, la glotte légèrement contractée, allonge le souffle naturellement et le ralentit sans effort.

Cette technique est particulièrement tranquillisante car elle permet de ralentir la respiration tout en calmant et tranquillisant le mental même après une courte durée de deux ou trois minutes.

Ujjayi favorise la concentration, l’intériorisation et la sensibilité psychique mais cette respiration est aussi énergisante car elle active l’énergie vitale.  le feu intérieur (Agni) permetant de réchauffer le corps .

.Kapalabhati pranayama :

Expir forte et volontaire et laisser l’inspir se faire de façon naturelle. Cette inversion dans le cycle de la respiration réduit considérablement l’activité mentale.
Elle masse l’abdomen et les organes, nettoie les sinus.

.Bhastrika pranayama : Le  soufflet de forge

Ce pranayama est défini par des rapides et puissantes expirations et inspirations, au niveau de la respiration abdominale.

L’air est aspiré et rejeté avec force comme au moyen d’un soufflet de forge. Excellente pour éveiller l’énergie vitale qui réchauffe le corps en période hivernale, bhastrika est une respiration très puissante.

.Viloma pranayama: ( qui signifie  » à rebrousse poil  » ou  » contre nature »)

C’est  une respiration par paliers qui permet de prolonger la durée de l’inspir et de l’expir.
Dans ce pranayama, il y a un contrôle subtil de la circulation de l’air. C’est une pratique qui ouvre la possibilité de s’approprier des moyens d’extension de la durée du souffle et des rétentions du souffle.

Comment la pratiquer :
Expir , puis inspir des aines au nombril ( pause, élargir le diaphragme), du nombril jusqu’au milieu de la poitrine (pause le sternum monte), de la poitrine jusqu’aux clavicules (pause les épaules descendent)

Expiration lente .

Et inversement.

Les bandhas.

Les rétentions de souffle impliquent l’apprentissage des ligatures, des verrouillages qui contrôlent et ferment les orifices du corps . Ils massent les organes, énergisant les chakras.

Jalandhara ( au niveau de la gorge, menton baissé ) , Uddiyana ( aspiration du diaphragme ) et Mula bandha (au niveau des sphincters , anus) , sont les 3 bandhas essentiels. Ils agissent comme des soupapes de sécurité évitant la déperdition du Prana activé par le pranayama.

.Surya bhedana pranayama ( Surya : soleil)

Par la pratique de Surya bhedana le corps et l’esprit sont dynamisés, la chaleur interne est augmentée.

– Narine gauche fermée, contrôlant le souffle au moyen des doigts, Inspirez finement, longuement complètement par la narine droite (pingala nadi)

– Bloquez la narine droite, relâchez la pression sur la narine gauche afin de l’ouvrir partiellement pour expirez lentement, régulièrement par la narine gauche (ida nadi).

(Avec l’avancement dans la pratique, la rétention interne avec mula bandha, puis la rétention externe avec uddiyana sont progressivement introduites).


.Chandra bhedana pranayama ( chandra : lune)

Les effets dont identiques à ceux de surya bhedana excepté que chandra bhedana rafraîchit l’organisme.

– Narine droite fermée, inspirez finement, longuement, complètement par la narine gauche (ida nadi)
– fermez la narine gauche, expirez par la narine droite (pingala nadi)

– Avec l’avancement dans la pratique, la rétention interne avec mula bandha, puis la rétention externe avec uddiyana sont progressivement introduites.

.Nadi-sodhana respiration alternée ( purification  des nadis)

Ce pranayama neutralise la tension physique et mentale et améliore la respiration nasale. En régulant la respiration, en la rendant plus profonde et plus longue, le mental se calme, et par l’alternance des narines  les canaux praniques sont nettoyés et harmonisés , permettant la libre circulation des énergies.

Sur l’inspir visualiser Prana qui rentre par le point entre les sourcils sous forme de lumière , se répand et descend dans le corps comme une onde de détente, sur l’expir visualiser un lotus qui s’épanouit au sommet de la tête amenant une totale détente mentale .

La respiration est lente en alternant une narine après l’autre entre l’inspiration et expiration avec le pouce et l’annulaire.

 » L’utilité véritable du yoga, son objet complet, ne peuvent être atteints que quand le yoga, subconscient dans la Nature, coïncide extérieurement avec la vie, et que une fois de plus, regardant à la fois le chemin et la réalisation, nous pouvons dire d’une façon plus parfaite et plus lumineuse : En vérité, la vie toute entière est un yoga . . .  » SRI AUROBINDO

Claudine Lalande . 19/11/2017 🙏 

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❤️❤️ Comment le yoga peut aider les enfants , ayant des besoins éducatifs particuliers

Aller vers plus de confort, de calme, de joie. Créer des espaces , un autre chemin.

 » L’éducation consiste à comprendre l’enfant tel qu’il est, sans lui imposer l’image de ce que nous pensons qu’il devrait être » J.KRISHNAMURTI

'Yoga makes my worries go away'

"It tells the worries to go away." 🧘🏼‍♂️How yoga is helping at a school for children with special educational needs.

Publié par BBC Family & Education News sur mercredi 25 octobre 2017

Namasté🙏

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La juste posture pour méditer par Boris Tatsky

❤️ Donner du sens. . . Accueillir la Joie
Un article sur la posture à installer , en méditation , par Boris TATSKY , formateur d’enseignants dans plusieurs écoles européennes et mon Professeur de Yoga de l’Energie à l’EFY de Paris.
( paru dans Yoga journal France)

L’une des vertus du Hatha Yoga est de préparer cet état intérieur de concentration par un jeu de postures et de contrôles du souffle , libérant les tensions physiques et mentales, accroissant l’énergie vitale, l’intériorité et stabilisant l’attention habituellement si prompte à se disperser, et dans le yoga de l’énergie les enchaînements ( karanas) préparent le corps à cette assise.
S’IMMOBILISER
La posture utilisée pour la méditation , posture assise  ( Siddhâsana) est fondamentale pour la réussite de l’expérience. Elle répond à plusieurs critères, dont trois sont prédominants. Ils sont explicites dans les textes de références, notamment le Yoga-Sûtra. II- 46 et 47 et la Hatha Yoga-Pradîpikâ. I -35.
En premier lieu la posture doit être agréable, procurant à la fois une sensation de repos et de vigilance. Il ne faut pas hésiter à s’asseoir sur une chaise si cela convient mieux.
Le second critère impératif est de placer la colonne vertébrale aussi verticale que possible, alignant buste, cou et tête, tout en gardant les épaules abaissées.
Le troisième est de se tenir rigoureusement immobile tout en se relâchant intérieurement constamment. Cette immobilité peut accepter un changement de position. En effet, si le pratiquant éprouve des difficultés corporelles qui persistent, il peut changer de posture pour reprendre une nouvelle immobilité plus confortable et durable.
Les autres paramètres de la posture corporelle pour la méditation sont plus aléatoires. Les positions des jambes, des mains, de la langue, des yeux varient selon les écoles, alors que les critères précédents sont unanimes.
MÉDITER
Après la pratique de quelques postures, s’installer dans une assise confortable, comme indiqué précédemment, et venir se localiser intérieurement au cœur de son être, au milieu de la poitrine. Emplir cet espace en évoquant le sentiment de Maitrî (amitié, bienveillance) et laisser cette qualité rayonner en soi et autour de soi.

Inspirer dans la poitrine, qui sera emplie de Maitrî (bienveillance ) , et expirer en prononçant silencieusement le mantra « OM » et en diffusant tranquillement la bienveillance autour de soi. Après quelques répétitions, cesser à nouveau toute action mentale volontaire, lâcher prise totalement dans cet état d’expansion, d’ouverture intérieure du cœur. N’imaginer rien, n’analyser rien, vide de toute action mentale demeurer d’instant en instant conscient d’être et conscient de ce qui est, de plus en plus profondément et subtilement.

La méditation profonde est une prodigieuse aventure de la conscience , elle est un état de simplicité d’être, certes pas facile car le mental aura tôt fait de reprendre sa dispersion habituelle, de se distraire en pensant à mille et une choses. Au moment où il y a prise de conscience de cette fuite du mental, il convient calmement de reprendre patiemment la méditation. Il s’agit d’une éducation de l’attention qui demande vigilance et persévérance. »

Namasté 😊

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SHIRSHASANA : La posture « Reine »

LA POSTURE INVERSEE

La pesanteur à laquelle nous sommes soumis , est un facteur de fatigue et de vieillissement du corps humain. Instinctivement, nous nous reposons à l’horizontale ou en position déclive.
Avec la pratique des postures inversées, surtout celles où les pieds sont en haut et la tête en bas, où le nombril est au dessus du coeur, le yoga offre une solution pour soulager les tensions car il y a un important afflux sanguin au niveau de la gorge stimulant la glande thyroïde, très énergétique également sur Vishuda , le 5ème chakra.

                                                      LA SYMBOLIQUE
C’est l’éveil de l’intelligence intuitive, seule apte à percevoir la nature de l’Etre. Par l’inversion , c’est un autre regard qui se tourne vers le coeur , un autre point de vue porté, qui va amener la transformation, l’adaptation, la fin des doutes et des peurs .
La perte des repères physiques habituels induit une remise en question des acquis de tout ordre.
Les racines sont tournées vers le Ciel, le sommet du crâne et notre conscience vers la Terre.
Réussir la posture renforce la capacité de changement et de dépassement de ses peurs.

Mais la posture est délicate à prendre , non seulement pour des raisons psychologiques mais aussi parce qu’elle demande de l’attention dans le déplacement du poids du corps vers le haut.

 

                               LES BIENFAITS SUR LE PLAN PHYSIQUE
Il y a une amélioration du retour veineux , une stimulation de l’irrigation du cerveau, de la digestion et du transit intestinal . L’inversion favorise la décongestion des organes abdominaux et pelviens.

D’un point de vue plus subtil ,  il va y avoir une modification profonde du mouvement habituel de l’énergie vitale.  Les pieds, qui sont toujours en prise avec la terre, vont se retrouver  dans les énergies subtiles de l’espace.  Quant à la tête, qui est pratiquement en permanence dans l’espace, elle va se trouver à présent fortement enracinée dans le sol . Les états de stress , d’anxiété ou de fatigue peuvent être causés par une insuffisance d’irrigation cérébrale . Mais par l’attention à la circulation de Prana et / ou l’installation dans la posture inversée, il va y avoir  l’activation d’afflux d’oxygène et générer plus de paix intérieure , et diminuer stress , et peurs .

Le but essentiel en réalisant la posture , est de focaliser le mental de façon intense , et non pas de nourrir son égo.

«  Le Yoga ne se limite pas aux postures, il met en mouvement et en acte l’être humain tout entier . En levant les peurs , il est un ancrage en soi – même , un point d’appui vers la confiance en soi et dans l’autre … »   Isabelle MORIN – LARBEY ( Présidente de la Fédération Nationale des Enseignants de Yoga)

Claudine Lalande ( 5/11/2017)

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