Atelier le 17 Mars 2018 avec Julie Fournol (Psycho énergéticienne, Praticienne en hypnose)

YOGA ET SANKALPA ( Intention en sanskri)

Le Samedi 17 Mars 2018 à la Ferme de Canteloube à AURILLAC

9h30 / 17 H

Accueillir et activer les énergies du Printemps à travers

votre corps et votre conscience

Journée ouverte à toutes et tous ( débutants, confirmés, experts)

1/2 journée possible

( Repas partagé, chacun(e) apporte ce qui lui fait plaisir)

Notre regard s’orientera vers la nature et l’univers, en ce jour de nouvelle lune et veille de printemps.
Alors que les énergies étaient vers la terre et le dedans durant la période hivernale, nous ferons rejaillir et accueillerons celles du printemps en conscience , saison de l’élément feu « agni » en sanscrit, qui transforme et produit lumière et chaleur dans la joie et l’envie de faire circuler cette vie en nous, en célébrant ensemble un nouveau cycle.
Réveil des corps et nettoyage intérieur en mêlant conscient et inconscient , pour semer des graines de possible à laisser évoluer dans son quotidien.

Ce sera une belle journée dans le partage, la bienveillance, l’accueil,  la gratitude😊🙏🌛🌸


Asana ( posture) : Méditation musculaire 😊🙏

STHIRA – SUKHAM : STABILITE – AISANCE

Dans l’immobilité de la posture, loin de s’agiter , les muscles  » restent » : certains contractés, d’autres ‘ »étirés », d’autres encore « relâchés », mais tous restent, se stabilisent, pondèrent , méditent . Ils se révèlent.

Ici, dans PASCHIMATANASA ( étirement postérieur) , les ischions jambiers à l’arrière de la cuisse réalisent son raccourcissement endémique.

Là, dans DHANURANASANA ( posture de l’arc) le quadriceps à l’avant de la cuisse dévoile sa secrète crispation.

Ici, dans SHIRSHASANA ( posture inversée) les bras et les épaules mesurent leur insuffisance, la colonne vertébrale réfléchit sur sa raideur.

 

Là, dans VRIKSHASANA ( posture de l’arbre) les oscillations donnent aux jambiers matière à « penser ».

Si l’on considère le nombre et la variété des postures de Yoga, on voit rapidement qu’il y a occasion à méditer pour tous nos muscles. Ils doivent avoir la juste tension, le juste tonus pour que le l’instrument corporel soit accordé et joue de sa propre musique, pour qu’il puisse agir sans effort excessif, sans fatigue mais avec efficacité.

Dans le maintien postural de l’Asana, il y a un premier temps pendant lequel nous laissons le corps se raccorder : cela ne se fait pas mécaniquement, mais bien au contraire dans l’attention, dans le sentir, dans l’être conscient, et cela peut aboutir à un deuxième temps, où la plus belle musique est là : le silence. Non pas le silence d’omission, de refoulement, non pas la parole cachée qui attend d’exploser, mais le silence vrai , le silence de légèreté, de non conflit, d’équilibre , d’abandon. Dans ce silence musculaire, il y a harmonie entre les différentes forces agissant sur le corps : les grandes forces d’enroulement et de redressement, de flexion et d’extension, d’ouverture et de fermeture, de défense et d’attaque, de rotation et de propulsion, de déroulement et de spirale…des forces qui se matérialisent en structures musculaires, en chaînes, en plans, en systèmes antérieur-postérieur, droit-gauche, interne-externe etc…Ces couples sont souvent en disharmonies, parfois sous tendent et les dirigent, c’est à dire pulsions, désirs, représentations, croyances , pensées.

Or dans l’immobilité des Asana, dans l’absence de  » but  » externe, toutes ces forces retrouvent progressivement leur vocation de complémentarité, leur équilibre le plus fin et adapté, donc mobile, dynamique ( même si nous ne bougeons pas) , elles recouvrent leur juste mesure , et oh miracle, elles ne bavardent plus. La tension devient attention. Le corps sort de la conflictualité .Pantajali nous le dit bien : L’Asana est stabilité- d’accord- mais elle est aussi et en même temps aisance, liberté, où les assauts de la dualité ordinaire cessent . Mais…mais : il y a pour cela des conditions . D’abord prévient Pantajali, il faut lâcher : lâcher tout effort indu, inutile, redondant, toute résistance, tout acharnement, toute  » triviale » poursuite. Ce qui veut dire, dans notre contexte, lâcher toute image-fantasme de « posture parfaite ».

Et qui poursuit, qui résiste : mais oui bien sûr, c’est bien l’égo, c’est bien lui! c’est lui qui tire les ficelles, c’est lui qui fait tourner le moulin à trop grande vitesse. C’est lui qui prend et rejette, s’accroche et et s’oppose, se fragmente. Mais il faut bien qu’un jour il accepte de rentrer dans ses territoires, de se taire, de se dissoudre par une alchimie intime , subtile , profonde et sincère.

La condition pour que la posture soit aussi Asana, est l’acceptation ( même momentanée) de l’égo à se taire, et ce qui la rend possible est l’attention à ce qui est, attention aux sensations corporelles, présentes d’instant en instant, un inspir et expir calme et régulier, long et profond , et à ce moment là l’énergie la plus subtile du corps s’éveille, elle se dynamise et circule plus librement.

L’essentiel est que nous sommes là, ou plutôt qu’il y a un  » être là » . Là, pas ailleurs, maintenant , et pas avant ni après.

Alors le silence peut arriver, un silence où aucun son n’est émis, mais où tous les sons peuvent être « entendus », un silence qui peut être traversé par des « cris », des « voix », des « soupirs », des « rires »….

Seule l’attention demeure. Elle n’est ni objet, ni sujet. Elle n’est pas « mon » attention : elle est  » lumière impersonnelle. 

Lorédana Hamoniaux ( Formatrice d’enseignants à l’EFY de PARIS , entre autre. Elle nous a quitté en 2011).

🙏 Namasté


 

 

Dîner Yoga , Yoga Nidrâ 😊🙏

Mes très chèr(e)s Yogis , Yoginis

Notre rendez vous mensuel du DINER YOGA a eu lieu hier soir , et ce fut à nouveau un moment rempli de bienveillance , d’échanges , de partages et de joie , dan le laisser Etre, le laisser Faire . Nous avons pu pratiquer auprès d’Agni ( le feu en sanscrit) , et de très belles énergies en ont émané. Merci à toi Laurence d’avoir permis ce moment , merci à toutes et tous d’avoir été là .

 

 

Une grande partie de la pratique a été consacrée à une séance de Yoga Nidrâ, une technique très ancienne de yoga tantrique.

C’est un état appelé  » sommeil conscient », ou  » sommeil éveillé » , un long moment en méditation profonde , guidée, en Savasana ( posture à plat dos installée confortablement, au calme) qui recherche à entrer , pénétrer la conscience dans l’état proche du sommeil par des techniques de Hatha Yoga , de visualisation, de pranayama ( respiration) de concentration. Elle s’appuie essentiellement sur des observations et des perceptions comme celles des sens notamment, le toucher, la vue et l’ouïe.
Les séances de Yoga Nidrâ utilisent des scénarios basés sur les sensations ainsi que des respirations spécifiques qui favorisent la relaxation profonde jusqu’à la limite de l’endormissement et permet d’infiltrer le passage de la veille au sommeil tout en restant vigilant et conscient.

Le Yoga Nidrâ permet d’accéder à la maitrise des états de rêve et de sommeil et tente d’atteindre les terres encore inexplorées de notre inconscient, dont l’influence s’exerce habituellement à notre insu. Sa pratique vise à améliorer sa qualité de sommeil, induit un état de relaxation profonde et permet, avec une pratique plus poussée, de se connaître et de contrôler ou de réorienter les forces de sa personnalité profonde.

En pratique :

Le yoga nidra répond à des règles très précises . Il comprend systématiquement une préparation physique , un sankalpa ( intention)   des rotations de conscience , le pranayama (le souffle) , des images rapides et des sensations , des visualisations  . L’immobilité totale est indispensable. L’ensemble est guidé par l’enseignant(e).

Chaque phase correspond à différentes enveloppes ou corps qui seront alors harmonisées et agit sur différentes ondes cérébrales.

A propos du sankalpa ( intention) :

Le sankalpa est une résolution,  une intention  à prendre sur soi-même, de manière positive, avec conviction et enthousiasme. C’est un message, que chaque pratiquant choisit personnellement et qu’il envoie à son subconscient ( Je suis….). Ce message s’exprime sous la forme d’une phrase affirmative, à la première personne (cela ne concerne que le pratiquant et n’implique pas une tierce personne) et au temps présent : l’instant présent.

Ses bienfaits sont multiples :

Gestion du stress, meilleure qualité du sommeil, détente musculaire et mentale, apaisement des émotions, approfondissement de l’état méditatif, libération progressive de l’intuition , de la créativité, de perceptions subtiles, approfondissement et enrichissement de la vie intérieure, spirituelle . . . 

 

C’est  une technique  puissante qui permet au pratiquant de vivre des expériences qui lui permettront de cheminer en étant plus en adéquation avec ses aspirations profondes.

 

( Photo prise hier soir sur une plage à Sète par B.L.)

 » Le silence n’est pas vide , il est plein de réponses « 

Om Shanti🕉️ 🙏😊


 

Un conte inspirant : Les 3 Portes de la sagesse 🙏😊🌙

Mes très chers Yogis , Yoginis ,
Cette fois ci , j’avais envie de vous partager ce conte de Charles Brulhart …pour cheminer vers Soi et …tenter de tendre vers la sagesse ,  ( je l’avais mis en préambule de mon mémoire ).

LES 3 PORTES DE LA SAGESSE 

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince, courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l‘envoya auprès d’un vieux sage.
. Eclaire moi sur le chemin de la vie, demanda le Prince
. Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant, je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le vieux sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

 » Change le Monde « 

C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l ‘ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda : . Qu’as tu appris sur le chemin ?
. J’ai appris, répondit le Prince à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
. C’est bien dit le vieil homme, utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise.
Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire :

 » Change les Autres « 

C’était bien là mon intention pensa t’il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer les autres, il croisa le vieux sage qui lui demanda :
. Qu’as tu appris sur le chemin ?
. J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
. Tu as raison dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le vieil homme disparut. Peu après le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots :

 » Change toi toi – même « 

Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
. Qu’as tu appris sur le chemin ?
. J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
. C’est bien dit le Sage.
. Oui poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira t’il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
. C’est justement ton prochain apprentissage dit le vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :

 » Accepte toi toi-même « 

Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois dans l’autre sens.
. Quand on combat, on devient aveugle se dit-il.
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses limites, tous ses vieux démons.
Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger se blâmer.
Il rencontra le vieux Sage qui lui demanda :
. Qu’as tu appris sur le chemin ?
. J’ai appris répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
. C’est bien dit le vieil homme, c’est la première sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut :

 » Accepte les Autres « 

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le vieux Sage.
. Qu’as tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
. J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
. C’est bien dit le vieux Sage. C’est la seconde sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte. Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut :

 » Accepte le Monde « 

Curieux, se dit-il que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnu ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur imperfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le vieux Sage qui lui demanda :
. Qu’as tu appris sur le chemin ?
. J’ai appris, dit le Prince que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée le monde lui semble triste. Le Monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
. C’est la troisième sagesse dit le vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le silence l’habita.
. Tu es prêt maintenant, à franchir le dernier seuil dit le vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude, à la Plénitude du Silence.
Et le vieil Homme disparut.

🙏


Yoga et ayurvéda …pour un mieux Etre

Mes chers yogis , yoginis

On en a parlé en cours à travers les postures et les pranayamas de nettoyage, de détox ..

Voici , plus détaillé  , le processus :

Le processus de la maladie selon l’Ayurvéda ( Par Christine Blin Chandrika)

Selon l’Ayurvéda, être en bonne santé, c’est :
– Les doshas (vata, pitta, kapha), les dhatus ou tissus corporels, Agni ou feu digestif sont équilibrés
– Les éliminations se font correctement (urines, selles, sueur)
– Les sens (vue, ouie, odorat, goût, toucher) fonctionnent bien
– Le mental est calme
– L’esprit et le corps sont en harmonie
– L’affectif est joyeux
– L’âme est en état d’évolution

Si un de ces facteurs est déséquilibré, la maladie arrive. La maladie manifeste le déséquilibre.

Selon l’Ayurvéda , la maladie est désordre.

La maladie vient du physique mais aussi du spirituel, de l’émotionnel, de l’état psychologique. La maladie se manifeste dans un organe affaibli. Elle peut être classée selon les doshas d’après leurs causes et symptômes. Déterminer la constitution ayurvédique permet de connaître de quelles maladies l’on peut souffrir. Ainsi, une personne de constitution vata aura tendance à la nervosité, aux gaz, aux douleurs ; une personne de constitution pitta aura tendance aux troubles du foie, à l’hyperacidité, aux inflammations ; une personne de constitution kapha aura tendance à la congestion, aux troubles du système respiratoire (rhume, bronchite, asthme, angine), à l’obésité, à la rétention d’eau.

Si les doshas sont déséquilibrés, la maladie s’installe peu à peu, créant des toxines (ama) dans les endroits affaiblis du corps.

Ama est une accumulation de toxines, d’aliments non digérés qui entraîne la maladie, affaiblit le système immunitaire, déséquilibre le métabolisme et entraîne une dégénérescence du corps.
Ama pénètre dans le sang, le système circulatoire, s’accumule dans les sites faibles du corps, encrasse et affaiblit créant des maladies.

Il est alors nécessaire de détruire Ama par l’emploi d’épices, le jeûne et la détoxication ayurvédique du corps (panchakarma). Détruire Ama signifie stimuler Agni.

Agni, c’est le feu digestif ou la capacité à digérer ; il est capital pour la santé. Il gouverne le métabolisme, le fonctionnement du système digestif et de ses organes. Il digère les aliments mais aussi les sentiments et émotions.

Si Agni est fort, le système immunitaire aussi, il n’y a pas de maladie.
Si Agni est en excès, la digestion est brûlante, le système immunitaire est affaibli.
Si Agni est faible, la digestion est lente, le système immunitaire est perturbé, le métabolisme est affecté, des toxines se créent, la maladie se déclenche.

L’origine de la maladie peut trouver sa source dans le corps mais aussi dans l’esprit ; ainsi, une émotion réprimée peut déclencher la maladie.

Les causes d’un mauvais fonctionnement d’Agni sont : le déséquilibre des doshas (vata, pitta, kapha), l’excès de nourriture ou de boissons, l’excès de jeûne, les grignotages entre les repas, les émotions réprimées, les mauvaises associations alimentaires, les repas pris à n’importe quelle heure, l’excès d’aliments lourds et froids, l’emploi excessif de laxatifs pour aller à la selle. Les aliments blancs dépourvus de prana (sucre, farine), la consommation de laitages et fromages, les aliments lourds-gras et froids comme les laitages contribuent à former Ama.

Eviter de créer Ama est évidemment le meilleur moyen d’éloigner la maladie.

Quelques conseils simples pour ne pas créer d’Ama :
Suivez une alimentation en accord avec votre constitution.
Buvez de l’eau chaude au réveil et tout au long de la journée.

Evitez les mauvaises associations alimentaires :
fruits avec tout ;
lait + café, yaourts, œufs, fruits, viande, poisson, pain ;
miel + liquide chaud ;
miel + ghee en quantité égale ;
yaourts + fruits, fromages, œufs, viande, poisson, pommes de terre ;
œufs + yaourts, fromages, fruits, viande, poisson, haricots secs ;
haricots secs + fruits, fromages, yaourts, viande, poisson ;
fromages + fruits, yaourts, œufs, boissons chaudes ;
les restes d’un repas mélangés à de la nourriture fraîche…

Ne grignotez pas entre les repas et respectez un intervalle minimum de 3 heures entre deux repas.

Concentrez-vous sur ce que vous mangez. Pendant le repas, ne lisez pas, n’écoutez pas la radio, ne regardez pas la télévision, ne bavardez pas.

Eliminez de votre nourriture les conserves, les produits industriels, les surgelés, les aliments raffinés.

Ne consommez pas de sucreries en fin de repas.

Mangez les fruits entre les repas.

Ne faîtes pas de sieste après un repas mais plutôt une promenade dans la nature.

La durée de votre repas ne doit pas excéder 20 à 30 minutes sinon des jus nocifs pour l’organisme se créent.

Consommez du ghee et des épices dans votre nourriture.

Ama est la racine de toute maladie. Mais, comment la maladie se développe t-elle ?

L’Ayurvéda décrit le processus de la maladie selon six étapes :

1. L’accumulation (sancaya)
Les doshas augmentent dans leur siège ou site respectif (gros intestin pour vata, intestin grêle pour pitta, poumons-estomac pour kapha). Une hygiène de vie et une alimentation non adaptés à sa constitution, des émotions réprimées, amènent peu à peu à l’accumulation.
Vata s’accumulera dans le colon en se manifestant en premier par des gaz et les symptômes suivants : constipation, insomnie, fatigue, douleurs au dos, peur, anxiété.
Pitta s’accumulera dans l’intestin grêle en souffrant de bouffés de chaleur, de fièvre, de sensations de brûlures, d’hyperacidité mais aussi de colère, d’esprit critique et ergoteur.
Kapha s’accumulera dans la poitrine et l’estomac provoquant : rétention d’eau, lourdeur, congestion, indigestion, léthargie et possessivité.

2. L’aggravation. (prakopa)
Les doshas continuent d’augmenter dans leurs sites respectifs avec des symptômes intensifiés.
Vata souffrira de sévère constipation, de gaz importants, de froideur aux mains et aux pieds, de sécheresse du corps, de douleurs lombaires, de vertiges
Pitta souffrira de critique exacerbée, de soif intense, d’hyper acidité, de brûlures d’estomac.
Kapha aura des nausées, des indigestions, des vomissements, d’un sommeil très lourd et excessif, d’oedèmes, de perte d’appétit.

3. Le débordement (prasara)
Les doshas quittent leurs sites respectifs et, se dispersent à d’autres endroits du corps, hors de l’appareil digestif. Les symptômes de la maladie sont aggravés.
Vata aura des symptômes tel que des maux de tête, des articulations douloureuses, de la sécheresse cutanée, des douleurs abdominales, de la constipation aggravée, de la fatigue générale, des convulsions.
Pitta aura des fièvres élevées, des vomissements de bile, des inflammations, de la diarrhée, de la conjonctivite, des maux de tête, des sensations de brûlure en urinant ou en allant à la selle.
Kapha aura de l’asthme, de la toux des inflammations des ganglions, des articulations enflées, des oedèmes, des mucosités, des vomissements.

4. La réimplantation (shtana, samsraya)
Le dosha aggravé fusionne avec un tissu faible du corps et produisent des toxines. Il est encore possible de traiter facilement la maladie à ce stade.
Vata fusionne avec les os.
Pitta fusionne avec le sang
Kapha fusionne avec le système lymphatique.

5. La manifestation (vyakti)
La maladie s’accrôit, les symptômes s’intensifient, la maladie peut être définie (exemple : l’arthrite) et est avancée. Le traitement devient difficile.

6. La différenciation (bheda)
La maladie se répand avec possibilité d’apparition d’une nouvelle maladie. Les maladies peuvent être identifiées grâce aux qualités des doshas. Par exemple, vata qui est léger, froid, sec, mobile, clair, subtil, dispersé aura de l’arthrite avec douleurs intenses et souffrira de froid, de raideur, de sécheresse et constipation.

Christine Blin – Chandrika
Spécialiste de l’Ayurvéda – Ecrivaine

🙏😊


 

Dîner Yoga le Jeudi 18 Janvier 2018 à 19 Heures

❤️Notre Rendez – vous mensuel aura lieu le JEUDI 18 JANVIER à 19 H ( ce sera chez Laurence C ) pour un agréable et convivial moment de pratique de yoga, et de partage ensuite autour de la table
( chacun(e) apporte un petit quelque chose à déguster et à boire.
#coursyoga #yoganidra #nouvelleannée #newmoon 🙏🌙❤️


 

Mes voeux pour cette nouvelle année

 

A vous toutes et tous,  mes chères yoginis, mes chers yogis,

Voici mes vœux pour vous, pour nous, pour cette nouvelles année.

Je vous souhaite des rencontres , des partages,

Je vous souhaite de vivre avec bienveillance avec ce qui s’est passé , car c’est la seule chose qui pouvait arriver ,

Je vous souhaite de vivre chaque moment comme le bon moment , dans l’instant présent,

Je vous souhaite des rêves pleins la tête ,

Je vous souhaite de la joie, de la gratitude, de la beauté, de la Paix, de l’harmonie,

Je vous souhaite d’aimer l’autre dans sa différence, dans sa richesse,

Je vous souhaite des envies, des aventures, des silences,

Je vous souhaite des matins remplis de soleil, de lumière, de couleurs , d’infinis, de gazouillis d’oiseaux , de rires d’enfants,

Je vous souhaite d’être bon pour vous même, d’aimer de tout votre être, d’être toujours heureux.

Mantra de la gratitude

Sarve bhavantu sukhinah
Sarve santu nira mayah
Saeve bhadrani pasyantu
Ma kascit dukka bhaghavet
OM SHANTI

Puissiez vous , tous, être heureux
Puissiez vous tous être libres de la maladie
Puissiez vous tous expérimenter ce qui est bon
Que nul ne souffre

OM PAIX

Namasté 🙏