Mudras : L’énergie jusqu’au bout des doigts

« « Mudra » qui signifie « sceau », est une gestuelle qui se situe entre l’humain et le divin. Il s’agit d’une position des doigts, d’un geste, parfois une posture. Mentionnées dans les Védas (textes hindouistes sacrés), les mudras datent donc d’il y a plus de 3000 ans… A l’origine elles sont reliées aux pratiques spirituelles et servent à invoquer les divinités. Appartenant au départ au fond culturel indien, les mudras se diffusent progressivement en Asie Centrale et en Extrême Orient, au Tibet… Les étudier pour s’en servir au quotidien lors de la pratique de yoga et pour son développement personnel et spirituel peut s’avérer passionnant…

L’énergie au bout des doigts

Nous savons tous, consciemment ou intuitivement, que notre corps est une « machine » extrêmement intelligente et puissante… Nos mains, quant à elles, sont des émettrices et des réceptrices de cette machine. Les mains nous « parlent ». Elles sont le reflet de nos pensées et de nos émotions. Elles peuvent réconforter, soigner… Et ceci parce qu’elles sont en relation directe avec les énergies de notre propre corps et de l’univers tout entier.

Les mains sont de puissants transmetteurs d’énergies possédant un grand nombre de correspondances nerveuses dans le corps. Chacun des 10 doigts correspond à un organe, à une partie du corps et du cerveau, aux centres énergétiques, aux enveloppes subtiles du corps, aux méridiens (les canaux énergétiques qui traversent notre corps).

 

 

Réguler et ré-harmoniser nos forces vitales

Chaque doigt de la main correspond également, selon l’Ayurveda, à un élément de l’Univers. Le contact des uns avec les autres permet la synthèse des éléments concernés et la mudra correspondante est sensée stimuler et unifier des différentes énergies vitales circulant dans le corps, ce qui assure une bonne santé physique et mentale. Les mudras permettent donc de réguler, rediriger, ré-harmoniser nos forces vitales.

Les mudras peuvent aussi être associées aux directions, aux couleurs, aux divinités. Ces gestes peuvent symboliser la protection, l’hommage, la bienveillance, la sagesse, etc. D’autres visent la jeunesse, la santé, l’équilibre, l’éradication des maladies, l’apaisement de certaines émotions, le renforcement d’énergies et l’éveil spirituel. Ces mudras réveillent en nous nos capacités, bien-être, conscience et harmonisent l’être individuel avec les processus de l’Univers.

Il en existe un très grand nombre et, souvent, les mudras sont utilisés avec des exercices de respiration, le chant des mantras, des postures de corps…  »

Macha Kruglova.


 

Texte inspirant 😊🙏❤️

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude,
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements,
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux,
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Pablo Neruda


Quand la presse parle du Yoga de l’énergie 😊🌈

Un extrait d’un article paru dans  » Esprit Yoga » (Mai 2018) :

A la rencontre du Yoga de l’énergie 

Développée dans les années 70 par Roger Clerc, cette approche du yoga est subtile , lente et intériorisée, en  lien avec l’énergétique chinoise . Reportage à Evian , première école fondée par le Maître .

Au cœur de la pratique, la sensation

En Yoga de l’Energie, comme en énergétique chinoise, l’Homme se situe entre Ciel et Terre, entre énergies cosmiques et telluriques. « Si nous réalisons dans le corps de l’énergie une circulation harmonieuse et équilibrée des deux énergies HA et THA, le corps de chair lui-même ne peut qu’être équilibré et en harmonie, c’est à dire en bonne santé », écrivait Roger Clerc. Pour lui, la posture se situe le moins possible sur le plan physique, mais principalement sur le plan mental, où la pensée intervient. Car là où la conscience se place, l’énergie afflue. La sensation doit prévaloir sur la compréhension intellectuelle : « L’important est de « sensationner » en étant réceptif, conscient, vigilent ; que les sens en éveil nous renseignent »,

Vu de l’extérieur, le mouvement en question est une posture de yoga très simple et accessible à tous. Allongé sur le dos, sur une expiration, nous sommes invités à enrouler la tête en serrant le genou contre la poitrine, puis à s’allonger sur une inspiration. Mais vécu de l’intérieur, il est beaucoup plus sophistiqué et subtil. La grande présence à son ressenti guide vers une conscience globale du corps. Le mouvement n’est pas seulement physique, il est mental et énergétique.

Vibration et énergétique chinoise
Ce stage avec Eliane-Claire Thiercelin est la quintessence du Yoga de l’Energie caractérisé par la relation geste-respiration, le regard intérieur et le développement de la sensibilité. La posture n’est pas un but, plutôt un moyen pour amener dans une certaine vibration énergétique. Une autre spécificité de ce yoga est le travail en lien avec les saisons de l’énergétique chinoise.

En hommage à son maître, entouré d’une équipe de pionniers (dont Eliane-Claire Thiercelin), il fonde à Paris l’Académie du Yoga de l’Energie en 1978 puis la première école de formation au Yoga de l’Energie, un an plus tard à Evian-les-Bains. « Yves Mangeart est alors nommé comme directeur. C’est lui qui va mener des explorations pour relier le Yoga de l’Energie aux saisons de l’énergétique chinoise », explique Philippe Liatard, le directeur actuel de l’Ecole d’Evian. « Certaines postures viseront donc l’étirement de méridiens d’acupuncture spécifiques ».

En ce sens, le Yoga de l’Energie est proche du Qi Gong. Nous sommes dans une pratique physiquement douce. C’est un yoga très subtil, qui amène à une sensation globale du souffle et du corps dans son volume », poursuit-il. C’est également un yoga très axé sur la maternité et la naissance, avec une branche spécifique développée par Martine Texier depuis 2002. Depuis peu, le Yoga de l’Energie explore également l’ayurveda et l’art martial indien Kalarippayat.


 

Atelier Yoga & Nature le 24 Juin 2018 ☀️🌳🔥

 

Se connecter à Soi, à son corps , à la nature le DIMANCHE 24 JUIN 2018 de 9h30 à 17 H au Rocher de Carlat.
Une journée riche en énergies et couleurs de l’été au lendemain du solstice .
Notre regard intérieur se portera dans la joie du coeur qui est l’organe de la saison, la nature liée à l’élément Feu qui réchauffe, à l’énergie Yang qui circule et stimule .
Deux pratiques de Yoga ( une en début de matinée, une en fin d’après-midi ) .
Marche en conscience et en communion avec la nature avant et après le repas partagé.

 


 

Yoga & Nature ce matin 🌈🌱☀️

 

Ce matin , le soleil brillait et la pratique à l’extérieur a été remplie de belles énergies , Prana ( l’énergie virale ) a circulé dans la conscience de son ancrage à la terre et l’élévation vers le ciel , comme un lien entre terre et ciel . Les mantras des oiseaux ont guidé l’installation dans la détente en shavasana , une posture à plat dos placée , installée , dans l’intention du laisser être dans la vigilance dans le corps et  l’apaisement du mental , du rythme cardiaque et des flux sanguins .  Dans cette posture le souffle est lent et profond .

« A quoi cela sert-il vraiment de faire des postures de yoga ? Dans le Hatha yoga, le rôle attribué aux asanas peut être multiple. Il ne s’agit pas tant de « faire » mais plutôt « d’être ». La posture devient un lieu d’expérience pour développer notre capacité à être totalement conscient dans l’instant présent. Ensuite, selon votre degré d’implication, chaque posture peut se vivre à différents niveaux.
La plupart des postures permettent tout d’abord de préserver et d’améliorer des qualités physiques, notamment la souplesse et la tonicité qui contribuent à une bonne vitalité. À cela s’ajoute un effet majeur : la stabilisation de l’attention, qui passe de la dispersion mentale habituelle à la concentration soutenue. Cette dernière sera d’autant plus amplifiée si vous êtes d’une grande précision dans l’installation de la posture. Grâce au contrôle du souffle spécifique à l’asana, la vigilance sera renforcée.
Vous serez également invité à adapter la proposition technique qui vous est faite. Vous devrez constamment vous ajuster avec perspicacité dans votre position, en fonction des réactions de votre organisme. Vous est ainsi proposé trois degrés de difficulté progressifs, afin que chacun(e) puisse réaliser son équilibre personnel et laisser s’exprimer l’intelligence du corps.
Enfin si la pratique s’approfondit, vous vous apercevrez que les postures modifient les mouvements des fluides dans le corps. Elles agissent sur la circulation du sang mais aussi, pour les yogis, sur la circulation du « Prâna », l’énergie vitale.
Ainsi, progressivement, la posture devient un lieu de perfectionnement et de connaissance plus subtile. Elle crée les conditions de l’état de méditation qui, dans le yoga, ouvre à une dimension spirituelle.
L’essentiel se situe dans une progression intelligente lors du déroulement de la posture grâce à une prise de conscience du vécu intérieur, d’instant en instant, avec l’ajustement personnel éclairé par ce vécu. »  Boris TATSKY